Interview de Emmanuel Mattatia
« Le bénéfice du réseau ESSEC est très concret pour moi. Je suis en
contact régulier avec la moitié ma promotion. J’échange des
informations avec d’autres gestionnaires d’établissement, j’ai tissé
avec certains d’entre eux des conventions de partenariat, j’ai des
contacts dans l’Administration publique : c’est un réseau décloisonné
et précieux. »
Emmanuel Mattatia,
Diplômée 2006 du Programme Management Général Hospitalier
➢ Pourquoi avoir choisi cette formation en Management Général Hospitalier à l’ESSEC ?
J’occupais à l’époque le poste de Directeur adjoint d’une clinique dont le Directeur était sur le point de partir. J’étais pressenti pour prendre la direction de cet établissement que je connaissais bien pour y avoir passé plus d’une dizaine d’années, à des fonctions de managers notamment.
C’est pourquoi, j’ai ressenti le besoin de suivre une formation solide en management qui vienne compléter ma formation médicale et mon expérience de terrain. J’ai rapidement écarté les formations qui me semblaient trop juridiques ou trop centrées sur les politiques de Santé. J’ai trouvé dans le programme de l’ESSEC une réponse pertinente à mes enjeux de gestionnaire. Je suis convaincu que le pilotage médico-économique d’un établissement ne s’improvise pas complètement ! Les contraintes budgétaires sont importantes et on a peu le droit à l’erreur.
➢ En 41 jours de formation, qu’apprend-on ?
D’abord, les participants sont tous des professionnels expérimentés et la formation en tient compte : on ne part pas de zéro, ce qui permet d’aller assez loin finalement. L’idée est, je crois, d’acquérir une vision d’ensemble des compétences sous un angle assez pragmatique. Aujourd’hui, je me rends compte en discutant avec des confrères que j’ai acquis certains reflexes de bonnes pratiques managériales qui ne sont pas évidents : formaliser un plan stratégique pour son établissement, par exemple.
Surtout la formation est une occasion assez exceptionnelle de dialoguer avec des professionnels. Les personnels soignants se confrontent à de purs gestionnaires, les acteurs du secteur public rencontrent les acteurs du privé. Et cette diversité se retrouve au niveau des intervenants qui représentent bien la palette des acteurs de la Santé. Un exemple, on peut être amené à discuter avec les équipes du Ministère dont on ne lit habituellement que les décrets.
De plus, le projet collectif mené par 3 participants aux compétences complémentaires m’a semblé une bonne opportunité d’amorcer un travail collaboratif en réseau. Parmi les 4 projets étudiés par ma promotion, 1 projet a déjà vu le jour et les autres sont en cours.
➢ Quelle importance accordez-vous au réseau de l’ESSEC ?
C’est primordial et le bénéfice en est très concret pour moi. Je suis en contact régulier avec la moitié de ma promotion. J’échange des informations avec d’autres gestionnaires d’établissement, j’ai tissé avec certains d’entre eux des conventions de partenariat, j’ai des contacts dans l’Administration publique : c’est un réseau vraiment précieux pour moi.
De plus, je sais que je peux m’appuyer sur un réseau de conseils à
l’ESSEC grâce à l’annuaire des consultants que je peux actionner en cas
de besoin.
➢ Avec du recul, cet investissement dans une formation en valait-il la peine ?
Oui, j’ai financé à 75% ma formation moi-même et j’avais une attente forte. J’ai pris mes fonctions de Directeur au cours de la formation et l’ESSEC m’a aidé considérablement dans ma prise de poste.
J’ai aussi constaté l’efficacité redoutable de la mention « ESSEC » sur un CV. En effet, un grand nombre de mes camarades se sont vu proposer des postes de direction très rapidement. La double compétence, gestionnaire et médicale, est très valorisée aujourd’hui : le monde de la Santé évolue dans ses exigences et je crois que c’est une bonne chose.
Emmanuel Mattatia
• 41 ans, Directeur de clinique
• Formation initiale : Médicale
• 14 ans d’expérience professionnelle dans le monde de la Santé
• Diplômé en 2006 du programme Management Général Hospitalier ESSEC
•
Thème du mémoire : « L’intérêt stratégique de la création d’un centre
de dépistage du cancer du sein mutualisé Public/ Privé dans les bouches
du Rhône. »
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