La PME, l'entreprise de l'avenir de Gilles Lecointre
Est-il vraiment raisonnable de pousser les jeunes (et les autres) dans cette voie difficile professionnellement, incertaine socialement et alors même que le terme de « patron » est pudiquement rayé du vocabulaire de certains .
Se poser cette question c'est déjà s'interroger sur ce qui fonde et définit cette fonction particulière dans notre société, mal connue , parfois mal aimée.
Etre patron aujourd'hui
Est-il
vraiment raisonnable de pousser les jeunes (et les autres) dans cette
voie difficile professionnellement, incertaine socialement et alors
même que le terme de « patron » est pudiquement rayé du vocabulaire de
certains.
Se poser cette question c'est déjà s'interroger sur ce qui fonde et définit cette fonction particulière dans notre société, mal connue, parfois mal aimée.
Raisonnons par déduction.
Un cadre supérieur n'est pas à l'évidence un patron : il dirige, certes, mais à l'intérieur de certaines limites techniques et morales que définissent les « dirigeants » de son entreprise. Les dirigeants de leur côté sont aussi des managers mais avec des responsabilités plus globales sur l'unité économique et/ou juridique où s'exerce leur autorité.
Sont-il pour autant des « patrons » ?
Cela dépend en fait d'un paramètre supplémentaire : engagent-ils ou non leur propre
patrimoine dans l'accomplissement de leur fonction ? C'est là que se situe en fait la véritable ligne de démarcation entre les cadres (de tous niveaux) et les dirigeants « indépendants » (et ce n'est pas bien entendu la seule détention de stock options qui pourrait suffire à faire d'un « grand » dirigeant un patron).
Observons enfin au passage que cette définition, qui entraîne la concomitance du pouvoir opérationnel et de la propriété du capital, est valable quelle que soit la taille de l'entreprise, du plus petit commerce à la très grosse entreprise familiale.
Se poser cette question c'est déjà s'interroger sur ce qui fonde et définit cette fonction particulière dans notre société, mal connue, parfois mal aimée.
Raisonnons par déduction.
Un cadre supérieur n'est pas à l'évidence un patron : il dirige, certes, mais à l'intérieur de certaines limites techniques et morales que définissent les « dirigeants » de son entreprise. Les dirigeants de leur côté sont aussi des managers mais avec des responsabilités plus globales sur l'unité économique et/ou juridique où s'exerce leur autorité.
Sont-il pour autant des « patrons » ?
Cela dépend en fait d'un paramètre supplémentaire : engagent-ils ou non leur propre
patrimoine dans l'accomplissement de leur fonction ? C'est là que se situe en fait la véritable ligne de démarcation entre les cadres (de tous niveaux) et les dirigeants « indépendants » (et ce n'est pas bien entendu la seule détention de stock options qui pourrait suffire à faire d'un « grand » dirigeant un patron).
Observons enfin au passage que cette définition, qui entraîne la concomitance du pouvoir opérationnel et de la propriété du capital, est valable quelle que soit la taille de l'entreprise, du plus petit commerce à la très grosse entreprise familiale.
Ceci étant précisé, à quoi servent les patrons dans une société « libérale » ?
Sans rentrer dans le détail de l'examen des statistiques, retenons que ce qu'il est convenu d'appeler les PME, représentent aujourd'hui une part majoritaire de la valeur ajoutée de nos économies, 95 % du nombre total des entreprises, l'essentiel de la création d'emplois, le ressort principal de l'innovation....
Sans rentrer dans le détail de l'examen des statistiques, retenons que ce qu'il est convenu d'appeler les PME, représentent aujourd'hui une part majoritaire de la valeur ajoutée de nos économies, 95 % du nombre total des entreprises, l'essentiel de la création d'emplois, le ressort principal de l'innovation....
Il n'y a donc pas de doute
sur la réalité du « pouvoir » économique des patrons. Sont-il pour
autant connus et reconnus ? Représentent-il un « modèle » social ?
La réponse est variable selon les pays . En France on ne peut pas dire que ce soit le cas et sur ce point nous affichons un véritable retard par rapport aux autres. Sans doute parce que les patrons sont des indépendants solitaires , peu épris de causes collectives, happés par la défense quotidienne de leur territoire. Ils sont donc peu présents médiatiquement. Mais tout cela est vrai partout. Ce qui nous distingue en revanche, c'est le peu de place que l'on accorde dans l'éducation , dans les sphères politiques et intellectuelles à la cause entrepreneuriale. Pour s'en persuader il suffit d'observer à quels points nos « élites » sont peu présentes dans les « petites organisations indépendantes » et combien elles préfèrent une carrière au sein des méga-structures du privé ou du public.
La réponse est variable selon les pays . En France on ne peut pas dire que ce soit le cas et sur ce point nous affichons un véritable retard par rapport aux autres. Sans doute parce que les patrons sont des indépendants solitaires , peu épris de causes collectives, happés par la défense quotidienne de leur territoire. Ils sont donc peu présents médiatiquement. Mais tout cela est vrai partout. Ce qui nous distingue en revanche, c'est le peu de place que l'on accorde dans l'éducation , dans les sphères politiques et intellectuelles à la cause entrepreneuriale. Pour s'en persuader il suffit d'observer à quels points nos « élites » sont peu présentes dans les « petites organisations indépendantes » et combien elles préfèrent une carrière au sein des méga-structures du privé ou du public.
Peut-on cependant se contenter de cet état de fait ?
Certainement pas, d'une part à cause du principe de réalité( sans PME l'économie perd l'essentiel de sa vitalité) mais aussi parce qu'il n'y a aucune raison que la France fasse exception au concert des nations développées. Il existe des talents créatifs dans notre pays, notre culture profonde de l'individualisme constitue (pour une fois) plutôt un « plus » , nos écoles de management sont de bon niveau, nos grandes entreprises et l'Etat (avec l'immensité de ses marchés publics) peuvent constituer des « leviers de commandes ».
Certainement pas, d'une part à cause du principe de réalité( sans PME l'économie perd l'essentiel de sa vitalité) mais aussi parce qu'il n'y a aucune raison que la France fasse exception au concert des nations développées. Il existe des talents créatifs dans notre pays, notre culture profonde de l'individualisme constitue (pour une fois) plutôt un « plus » , nos écoles de management sont de bon niveau, nos grandes entreprises et l'Etat (avec l'immensité de ses marchés publics) peuvent constituer des « leviers de commandes ».
Alors relevons-nous les
manches, et favorisons le développement de cette vague entrepreneuriale
indispensable à la bonne santé morale, sociale, économique de la
société.
C'est
ce que nous cherchons à faire avec quelques professeurs de l'ESSEC au
travers de l'édition d'une collection complète de livres intitulée «
Etre patron aujourd'hui ». Cette collection a pour objectif d'aider les
patrons de PME( ceux en activité et ceux en devenir) à mieux gérer leur
projet en déclinant de façon pratique toutes les fonctions de
l'entreprise .
Si vous avez des idées sur cette thématique, faites-moi signe et rejoignez notre « club ».
INTERCESSIO, filiale du
groupe "Petites Affiches" et de BNP-PARIBAS, est depuis 1984,
spécialisée dans la transmission des PME-PMI.
Son métier consiste, à partir d'un diagnostic de l'entreprise, à rechercher, sélectionner et présenter des repreneurs au cédant, puis d'accompagner la négociation.
Son métier consiste, à partir d'un diagnostic de l'entreprise, à rechercher, sélectionner et présenter des repreneurs au cédant, puis d'accompagner la négociation.
L'ESSEC et INTERCESSIO ont associé leurs expériences et ont conçu l'INSTITUT DE LA TRANSMISSION D'ENTREPRISE
En savoir plus sur l'INSTITUT DE LA TRANSMISSION D'ENTREPRISE
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